POMMARD PREMIER CRU
"LES POUTURES" 2020
POMMARD PREMIER CRU
"LES POUTURES" 2020
Cépage
Notes de dégustation
Robe : Robe profonde, rouge jus de cerise noire.
Bouquet : Le nez est riche aux arômes concentrés de fruits à baies rouges et noires, des notes boisées et épicées.
Palais : Très belle structure en bouche. Un vin, ample, riche et racé aux tanins soyeux, et aux saveurs à la fois fruitées (fruits rouges et noirs bien mûrs), boisées et épicées. Très concentré, puissant, bien équilibré, un beau vin de garde.
Accords mets et vins
À découvrir en compagnie de belles viandes rôties ou grillées au four, d'une côte de boeuf, d'un pavé de rumsteck au poivre, d'un gibier mariné ou d'une volaille en sauce, sans oublier les fromages crémeux de Bourgogne mais pas trop forts.
Température de service
Potentiel de garde
Histoire
Le vignoble de Pommard se situe sur la Côte de Beaune, en Bourgogne, entre le village de Volnay, au sud et la ville de Beaune au nord. L'appellation Pommard ne regroupe que des vins rouges, tous issus du Pinot Noir exclusivement.
La surface du vignoble couvre 300 hectares environ dont 125 hectares en Premiers Crus.
Le climat « Les Poutures » dont le nom viendrait de « pâtures » s'étend sur 4 ha 12 a. 74 ca. sur la partie moins élevée du vignoble, en milieu de coteau.
Vinification et élevage
Elle est de type traditionnelle bourguignonne. Récoltés à la main, les raisins sont triés une première fois à la vigne puis aux chais dès leur arrivée. Après ce tri sévère, ils sont éraflés et foulés puis entonnés en cuves thermo-régulées.
La cuvaison dure de 22 à 25 jours. La vinification commence par une macération à froid (8°-10°C) pendant 5 à 6 jours, puis la fermentation se réalise à l'introduction de levures de Bourgogne, avec remontages et pigeages quotidiens. L'élevage se poursuit en fûts de 228 litres, dont environ 35% de fûts neufs pendant 12 à 15 mois.
Millésime : 2020
Les vendanges 2020 sont les plus hétérogènes que nous ayons eu à vivre depuis longtemps !
Un millésime précoce avec un hiver, une fois de plus, très doux et donc un démarrage précoce de la croissance végétative.
Malgré un mois de mai pluvieux et frais, l’avance prise à la vigne s’est poursuivie, les températures sont vite remontées et nous on fait vivre un été des plus chauds.
La vigne a réagi de façon très différentes selon les secteurs et jusqu’aux vendanges il a fallu veiller à l’évolution des maturités phénoliques des raisins en même temps que les baies subissaient un stress hydrique parfois important, entrainant des blocages de maturités et des pertes de rendements.
Sur les domaines, les vignes de Rully, Mercurey et Maranges, ont dans l’ensemble bien tenu le choc car plusieurs de nos terroirs profitent de passage d’eau dans leur sous-sol ce qui a atténué en partie le stress ressenti par la vigne.
Mais il n’en reste pas moins que les maturités aromatiques, phénoliques, technologiques se sont exprimées bien différemment que les années précédentes et qu’il a fallu suivre de près l’évolution de chaque paramètre. Une fois de plus le choix de la date de vendanges était déterminant pour assurer des cuvées de qualités. D’autant qu’au sein d’une même parcelle, il y avait des écarts de maturité parfois important.
Les vendanges ont commencé le 24 août et se sont terminées le 16 septembre, pour certains secteurs, la patience était de mise et il ne fallait pas vendanger trop rapidement. L’état sanitaire était très satisfaisant, il a fallu par contre bien trier sur grappes les baies encore roses qui côtoyaient les raisins mûrs.
Au final, les diminutions de rendements ont particulièrement impacté les rouges.
La qualité de 2020 s’exprimera au fur et à mesure de l’élevage en fûts mais d’ores et déjà on peut apprécier des équilibres satisfaisants, des couleurs prometteuses, de la tension mais aussi de la générosité dans l’expression aromatique.