BOURGOGNE HAUTES-CÔTES DE BEAUNE 2021
BOURGOGNE HAUTES-CÔTES DE BEAUNE 2021
Cépage
Notes de dégustation
Bouquet : Élégant nez sur les fruits blancs comme la pêche ou la poire, et les fleurs blanches (tilleul) avec belles notes vanillées.
Palais : En bouche, l'attaque est florale, avec, de nouveau, des arômes de fruits à chair blanche, des saveurs d'amande et un fin boisé. C'est un vin gourmand porté par une belle vivacité.
Accords mets et vins
Température de service
Potentiel de garde
Histoire
Appellation Régionale du vignoble des Hautes Côtes, en Bourgogne, née officiellement en 1961. L'aire d’appellation s’étend, en Côte d'Or, sur 12 communes des Hautes Côtes et sur les hauteurs de 10 communes de la Côte de Beaune. En Saône-et-Loire, elle s’étend sur 4 communes des Hautes Côtes ainsi que sur les hauteurs de 3 communes de la Côte de Beaune.
Les Hautes-Côtes surplombent la Côte de Beaune par l’ouest, des Maranges à Ladoix-Serrigny. À l’intérieur, se succèdent vallons et collines. Les vignes au pied de la falaise calcaire couvrent les pentes ensoleillées. Les villages accrochés aux coteaux vous accueillent dans leurs ruelles aux murs de pierres blanches.De 280 à 450 mètres d’altitude, le vignoble occupe les versants les mieux exposés des vallées perpendiculaires à la côte viticole, en direction de l’ouest. Le substrat est dominé, surtout au sud, par des formations marneuses. Les pentes parfois très marquées, sont fréquemment couvertes d’éboulis calcaires hérités des corniches bajociennes.
Vinification et élevage
Millésime : 2021
Voilà encore un millésime qui aura été éprouvant en Bourgogne, pour le vigneron et pour le vinificateur.
Tout a commencé par des températures très chaudes fin Février qui ont entrainé un redémarrage précoce de la vigne.
Le gel historique d’Avril n’a pas épargné les jeunes poussent trop tôt sorties, entamant très significativement la future récolte.
Jusqu’aux vendanges, les changements météorologiques ont imposé le tempo. La pluie s’est invitée de Mai à mi- Août, imposant aux viticulteurs d’être sans cesse sur le qui-vive.
Seuls moments de répit, la floraison qui s’est déroulée dans de bonnes conditions pour la formation des futurs fruits et la véraison qui a profité du retour du soleil à partir de la mi-août. Les caprices du temps ont contribué au développement de foyer de maladies circonscrits grâce aux efforts indéfectibles de nos viticulteurs. Malgré cela, Il a fallu sacrifier beaucoup pour que la qualité soit au rendez-vous, un tri sévère des fruits à la vigne et à l’arrivée aux chais s’est imposé.
Ce millésime a demandé une vraie technicité. Les vinifications ont exigé beaucoup d’attention et de précision, avec un soin tout particulier, apporté à l’extraction de la matière colorante, à l’équilibre de la structure et à l’expression aromatique des vins rouges et à la fraicheur, l’équilibre acide et au potentiel aromatique de nos vins blancs.