BOURGOGNE HAUTES-CÔTES DE BEAUNE 2020
BOURGOGNE HAUTES-CÔTES DE BEAUNE 2020
Cépage
Notes de dégustation
Robe : Bel or aux reflets clairs.
Bouquet : Le nez est élégant, sur les fruits blancs (pêche, poire) et les fleurs blanches (tilleul) avec belles notes vanillées.
Palais : En bouche, l'attaque est florale, avec, de nouveau, des arômes de fruits à chair blanche, des saveurs d'amande et un fin boisé. C'est un vin gourmand porté par une belle vivacité.
Accords mets et vins
Température de service
Potentiel de garde
Histoire
Appellation Régionale du vignoble des Hautes Côtes, en Bourgogne, née officiellement en 1961. L'aire d’appellation s’étend, en Côte d'Or, sur 12 communes des Hautes Côtes et sur les hauteurs de 10 communes de la Côte de Beaune. En Saône-et-Loire, elle s’étend sur 4 communes des Hautes Côtes ainsi que sur les hauteurs de 3 communes de la Côte de Beaune.
Les Hautes-Côtes surplombent la Côte de Beaune par l’ouest, des Maranges à Ladoix-Serrigny. À l’intérieur, se succèdent vallons et collines. Les vignes au pied de la falaise calcaire couvrent les pentes ensoleillées. Les villages accrochés aux coteaux vous accueillent dans leurs ruelles aux murs de pierres blanches.De 280 à 450 mètres d’altitude, le vignoble occupe les versants les mieux exposés des vallées perpendiculaires à la côte viticole, en direction de l’ouest. Le substrat est dominé, surtout au sud, par des formations marneuses. Les pentes parfois très marquées, sont fréquemment couvertes d’éboulis calcaires hérités des corniches bajociennes.
Vinification et élevage
Les raisins de Chardonnay sont triés avec attention à leur arrivée en cuverie puis pressurés. La vinification débute en cuves inox thermorégulées, à une température maintenue de 18°C. environ. Après trois semaines de fermentation alcoolique, une partie (40%) de la cuvée est placée en fûts, dont 15% de fûts neufs, pour un élevage de 8 mois environ avant assemblage final.
Millésime : 2020
"Les vendanges 2020 sont les plus hétérogènes que j’ai pu vivre de ma carrière viticole" estime Anne-Laure Hernette notre vinicultrice.
Un millésime précoce avec un hiver, une fois de plus, très doux et donc un démarrage précoce de la croissance végétative.
Malgré un mois de mai pluvieux et frais, l’avance prise à la vigne s’est poursuivie, les températures sont vite remontées et nous on fait vivre un été des plus chauds.
La vigne a réagi de façon très différentes selon les secteurs et jusqu’aux vendanges il a fallu veiller à l’évolution des maturités phénoliques des raisins en même temps que les baies subissaient un stress hydrique parfois important, entrainant des blocages de maturités et des pertes de rendements.
Sur les domaines, les vignes de Rully, Mercurey et Maranges, ont dans l’ensemble bien tenu le choc car plusieurs de nos terroirs profitent de passage d’eau dans leur sous-sol ce qui a atténué en partie le stress ressenti par la vigne.
Mais il n’en reste pas moins que les maturités aromatiques, phénoliques, technologiques se sont exprimées bien différemment que les années précédentes et qu’il a fallu suivre de près l’évolution de chaque paramètre. Une fois de plus le choix de la date de vendanges était déterminant pour assurer des cuvées de qualités. D’autant qu’au sein d’une même parcelle, il y avait des écarts de maturité parfois important.
Les vendanges ont commencé le 24 août et se sont terminées le 16 septembre, pour certains secteurs, la patience était de mise et il ne fallait pas vendanger trop rapidement. L’état sanitaire était très satisfaisant, il a fallu par contre bien trier sur grappes les baies encore roses qui côtoyaient les raisins mûrs.
Au final, les diminutions de rendements ont particulièrement impacté les rouges.
La qualité de 2020 s’exprimera au fur et à mesure de l’élevage en fûts mais d’ores et déjà on peut apprécier des équilibres satisfaisants, des couleurs prometteuses, de la tension mais aussi de la générosité dans l’expression aromatique.