Au sud de la Côte de Beaune, en Bourgogne, Chassagne-Montrachet partage avec Puligny le prince incontesté de tous les vins blancs secs de la création : le divin Montrachet (prononcé Mon-rachet).
Ce large et beau coteau porte à l’excellence les deux cépages bourguignons. Le Pinot Noir et le Chardonnay s’épanouissent ici côte à côte en raison de la complexité des terroirs.
L'appellation répartie sur les commune de Chassagne et Remigny comporte 55 Climats classés en Premier Cru et Chassagne-Montrachet produit également les 3 fameux Grands Crus : MONTRACHET, BÂTARD-MONTRACHET, CRIOTS-BÂTARD MONTRACHET.
CHASSAGNE-MONTRACHET
CHASSAGNE-MONTRACHET
Histoire
Cépage
Terroir
Entre 220 et 325 mètres d’altitude, les terroirs comportent successivement à partir du sommet : des abrupts rauraciens, un talus callovien et des marnes argoviennes en reflet, des calcaires bathoniens. Selon les Climats (lieux-dits aux qualités particulières), il s’agit de terres calcaires et caillouteuses, marneuses ou plus sableuses (assises jurassiques).
Vinification et élevage
Les raisins sont égrappés à 100% mais non foulés et mis en cuve par gravité.
Macération totale pendant 29 jours dont 1 semaine à froid (12°C) : fermentation en levures indigènes, uniquement. Pigeages peu fréquents.
En cave, le vin est resté sur lies pendant 11 mois sans soutirage, 20% de fûts neufs, bois d’origine française, chauffe longue à basse température pour un boisé plus délicat.
Notes de dégustation
Robe : rouge brilliant avec reflets grenat.
Nez : arômes de fruits noirs dominants avec une touche épicée.
Palais : bonne structure générale, tannins présents mais très fins.
Accords mets et vins
Puissant et tannique, ce beau Bourgogne flatte les pièces de viande comme l’agneau grillé et rôti, dont il enveloppe les fibres en bouche. Sa puissance aromatique équilibre celle du porc grillé et des volailles au curry ou tandoori.